TDAH

Le Trouble du Déficit de l'Attention avec ou sans Hyperactivité/Impulsivité (TDAH)

Ce n'est pas parce qu'un enfant ou un adulte présente des difficultés d'attention ou des comportements impulsifs et agités qu'il a forcément un TDAH. Bien qu'il s'agisse du motif de consultation le plus fréquent en évaluation psychologique, il n'existe que quelques rares cliniques au Québec qui se spécialisent dans l’évaluation et le traitement du TDAH. La Clinique de psychologie TDAH Montérégie est connue depuis plusieurs années pour son expertise en évaluation diagnostique du TDAH. Nos professionnels sont particulièrement reconnus pour leur capacité à établir un diagnostic clair, complet et utile, c’est-à-dire déterminer la cause réelle des symptômes d'inattention, d'agitation ou d'impulsivité ainsi que des difficultés de fonctionnement observées chez nos clients. 


Nous cherchons à comprendre la source de vos difficultés dans le but d'établir un plan d'intervention clair et concret visant l'amélioration de votre bien-être et de votre fonctionnement quotidien. Nous pouvons ensuite vous accompagner dans chacune des étapes de sa réalisation. 


L’information contenue sur cette page répondra aux questions suivantes :

  1. Qu’est-ce que le TDAH et quels sont les critères diagnostiques qui permettent de l'évaluer ?
  2. Quelles sont les causes possibles du TDAH ? 
  3. Le TDAH est-il présent tout au long de la vie ?
  4. Quelles sont les conséquences possibles du TDAH ?
  5. Est-ce que ça vaut la peine d’être évalué et traité pour le TDAH ?
  6. Quels sont les traitements possibles pour le TDAH ?

Cependant, n’hésitez pas à nous contacter si vous avez d’autres questions. Il nous fera plaisir d’y répondre et de vous guider dans votre démarche. 


1. Qu’est-ce que le TDAH et quels sont les critères diagnostiques qui permettent de l'évaluer ?

Le TDAH est un trouble neurodéveloppemental, c’est-à-dire lié au développement du cerveau et du système nerveux, qui touche 5% des enfants et 4% des adultes selon la 5e édition du manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5). Il y a plusieurs critères que l’enfant ou l’adulte doit remplir pour qu’un professionnel qualifié (psychologue, neuropsychologue, médecin) puisse poser un diagnostic de TDAH chez selon le DSM-5. Ces critères diagnostiques sont décrits dans l’encadré ci-dessous.

Critères diagnostiques du DSM-5 pour le TDAH

  1. D'abord, il doit y avoir présence de A.1 ou A.2 :

    1. (A.1) Chez l’enfant, au moins 6 des 9 symptômes d'inattention suivants (au moins 5 chez l’adulte de 17 ans et +) : 

      1. Ne parvient pas à prêter attention aux détails ou fait des fautes d’étourderie dans les devoirs, le travail, etc. ;

      2. A souvent du mal à soutenir son attention au travail ou dans les jeux ;

      3. Semble souvent ne pas écouter quand on lui parle personnellement ;

      4. Souvent, ne se conforme pas aux consignes et ne parvient pas à mener à terme ses devoirs, ses travaux, ses tâches domestiques ou ses obligations professionnelles ;

      5. A souvent du mal à organiser ses travaux ou ses activités ;

      6. Souvent évite, a en aversion, ou fait à contrecœur les tâches qui nécessitent un effort mental soutenu (p.ex. lecture) ;  

      7. Perd souvent les objets nécessaires à son travail ou à ses activités ;

      8. Se laisse facilement distraire par les éléments de son environnement ou par ses propres pensées ;

      9. A des oublis fréquents dans la vie quotidienne (p.ex. livres pour faire les devoirs, rendez-vous) .

    2. (A.2) Chez l’enfant, au moins 6 des 9 symptômes d’hyperactivité/d’impulsivité suivants (au moins 5 chez l'adulte) :

      1. Remue souvent les mains ou les pieds ou se tortille sur son siège, grouille ;

      2. Se lève souvent en classe, au bureau ou dans d’autres situations où il est supposé rester assis ;

      3. Court ou grimpe partout dans les situations où cela est inapproprié (sentiment de ne pas pouvoir rester en place à l’âge adulte) ;

      4. A souvent du mal à se tenir tranquille dans les jeux ou les activités de loisir ;

      5. Agit souvent comme s’il était « monté sur ressorts» (p.ex. incapable de rester en place en classe, en réunion) ;

      6. Parle trop souvent ;

      7. Laisse échapper la réponse à une question qui n’est pas encore entièrement posée (termine les phrases de l’autre) ;

      8. A souvent du mal à attendre son tour (p.ex. pour parler ou en ligne) ;

      9. Interrompt souvent les autres ou impose sa présence (p.ex. fait irruption dans les conversations ou dans les jeux).

  2. Le début des symptômes doit se situer avant l'âge de 12 ans.

  3. Les difficultés doivent s'exprimer dans au moins 2 sphères de vie différentes.

  4. Ils doivent réduire la qualité ou nuire au fonctionnement de façon cliniquement significative dans au moins un environnement.

  5. Les difficultés rapportées ne doivent pas être mieux expliquées par autre chose, tel qu’un autre trouble neurodéveloppemental ou un autre trouble de santé physique ou de santé mentale.

 Si tous ces critères (A à E) sont remplis, on doit spécifier le type de TDAH que présente l’individu, c’est-à-dire :

  • De type mixte si les critères A1 (d’inattention) et A2 (d’hyperactivité/impulsivité) sont présents depuis les 6 derniers mois.

  • De type inattention prédominante si les critères A1 (d’inattention) sont présents depuis les 6 derniers mois, mais non les critères A2 (d’hyperactivité/impulsivité).

  • De type hyperactivité/impulsivité prédominantes si les critères A2 (d’hyperactivité/impulsivité) sont présents depuis les 6 derniers mois, mais non les critères A1 (d’inattention).

 On doit aussi spécifier le degré actuel de sévérité :

  • Léger : Le seuil minimal de symptômes est présent. Ils interfèrent de façon mineure avec le fonctionnement.

  • Modéré : Un nombre modéré de symptômes sont présents (entre léger et sévère). Ils interfèrent de façon modérée avec le fonctionnement.

  • Sévère : Presque tous les symptômes sont présents. Ils interfèrent de façon marquée et sévère avec le fonctionnement.

Toute personne qui a de la difficulté à se concentrer n’a pas un TDAH pour autant. Chez l’enfant ou l’adolescent, plusieurs questionnaires d’observations du comportement, tests neuropsychologiques et entretiens diagnostiques sont nécessaires pour évaluer le TDAH. Chez l’adulte, l'évaluation diagnostique prend une place encore plus importante. L’entretien clinique permet notamment au professionnel de la santé de rechercher les symptômes spécifiques du TDAH dans l'enfance puis d’explorer si ces symptômes sont encore présents au moment de la consultation. Le TDAH est diagnostiqué seulement si les symptômes ont un impact fonctionnel. La recherche de problèmes associés est également essentielle pour établir un plan de traitement personnalisé et efficace. Certains tests neuropsychologiques peuvent être administrés afin de mieux qualifier et quantifier les atteintes cognitives, pour permettre de travailler celles-ci spécifiquement en thérapie ou pour confirmer ou éliminer d'autres diagnostics possibles.


2. Quelles sont les causes possibles au TDAH ?

On peut diviser les principales explications qu'on retrouve dans la littérature scientifique sur l'étiologie (les causes) du TDAH en deux catégories : 

1. Les causes biologiques. On sait que le TDAH est une condition neurobiologique avec une forte étiologie génétique puisque l'héritabilité du TDAH est estimée à ±80%. Toutefois, un manque de constance ressort toujours dans les études scientifiques sur sa neuropathologie, c'est-à-dire que les résultats sont pour le moment jugés non concluants sur la ou les causes neurologiques exactes du TDAH. Deux principales hypothèses ressortent actuellement dans les revues de littérature sur le sujet. Le TDAH serait causé par 1) un déséquilibre dans les taux de certains neurotransmetteurs du cerveau (dopamine et la noradrénaline) et/ou 2) une activation différente lobe frontal, corps calleux, NGC (striatum), cervelet.       

2. Les causes environnementales. Les études montrent aussi que certains facteurs liés à l'environnement peuvent être associés au développement et à l'émergence du TDAH. Ces principaux facteurs sont 1) l'exposition au tabac ou à l'alcool durant la grossesse, 2) certaines complications avant et après la naissance comme la prématurité ou un petit poids à la naissance et 3) l'exposition à des toxines comme le plomb, les pesticides ou le zinc entre 0 et 3 ans.  

En somme, l'état des connaissances scientifiques actuelles indique que le TDAH serait causé par l'accumulation et l'interaction de plusieurs facteurs de risque biologiques et environnementaux. Un fait demeure, le TDAH est connu comme une problématique familiale. Singh et ses collègues (2015) résument effectivement que 1) quand un enfant présente un TDAH, il y a 32% de risque qu'un autre enfant de la famille en présente également un, 2) si un parent a un TDAH, il y a 57% de risque, à chaque naissance, que son enfant présente un TDAH.  


3. Le TDAH est-il présent tout au long de la vie ?

Oui, chez certaines personnes. Non, chez d’autres. Des études ont montré qu’approximativement 70% des enfants TDAH vivront toujours des symptômes significatifs à l’adolescence et que chez 50% à 65% d’entre eux, ces symptômes perdureront jusqu’à l’âge adulte.
 

On considère qu’un TDAH est en rémission quand :
       - Tous les critères du DSM-5 ont déjà été remplis dans le passé,
       - Mais ne le sont plus depuis au moins les 6 derniers mois.      
On considère que le TDAH est en rémission partielle quand :
       - Tous les critères du DSM-5 ont déjà été remplis dans le passé
       - L’individu ne présente plus suffisamment de symptômes au cours des 6 derniers mois (critère A du DSM-5 non rempli) ou que les difficultés ne                
          s’expriment plus dans au moins deux environnements (critère C du DSM-5 non rempli),
       - Mais que les symptômes présents altèrent toujours le fonctionnement social, scolaire ou professionnel de manière significative.      

4. Quelles sont les conséquences du TDAH ?

Selon l’alliance canadienne de ressources sur le TDAH (CADDRA), c’est entre 50% et 90% des enfants et adolescents TDAH qui présentent au moins un autre trouble associé à leur TDAH et près de 50% qui en présentent deux ou plus. Dans leur vie, les jeunes TDAH sont beaucoup plus à risquent de souffrir de :

  • Difficultés d'apprentissage (jusqu’à 30% à 70% d’entre eux selon la nature du trouble d’apprentissage),
  • Difficultés de comportement et d'opposition (jusqu’à 50% d’entre eux),
  • Conflits avec leurs pairs (jusqu’à 50% d’entre eux),
  • Difficultés du développement moteur (jusqu’à 50% d’entre eux),
  • Anxiété (jusqu’à 25% d’entre eux),
  • Problèmes de langage (jusqu’à 10-54% d’entre eux selon la nature du trouble),
  • Symptômes dépressifs (jusqu’à 12% d’entre eux).

L’impact d’un TDAH non diagnostiqué et non traité chez les enfants et les adolescents est particulièrement marqué à l’école (CADDRA)

  • 24 à 70% des enfants TDAH non diagnostiqués et non traités souffrent de difficultés ou de troubles d’apprentissage ;

  • 90% ont de mauvais résultats scolaires ;

  • 25 à 40% risquent de reprendre au moins une année de scolarité ;

  • 25 à 50% ont besoin de services spécialisés, même après leurs études secondaires ;

  • 10 à 18% sont renvoyés de l’école.

  De telles difficultés engendrent des risques beaucoup plus grands :

  • D’abandon scolaire ;

  • De faible scolarité ;

  • D’un moins bon niveau de vie à l’âge adulte (emploi, salaire, etc.).

Chez les adultes, les études montrent que c’est 50% à 85% des individus TDAH qui ont au moins un trouble associé et 33% qui en ont deux ou plus (p.ex. Adler et al., 2008 ; CADDRA ; Fayyad, & Kessler, 2015). Le fonctionnement quotidien des adultes TDAH reste surtout altéré par les troubles attentionnels, la désorganisation et par l’impulsivité. Les principales conséquences d’un TDAH non diagnostiqué et non traité à l’âge adulte sont :

  • Perte d’emploi,
  • Abandon scolaire,
  • Niveau de vie (carrière, emploi, revenus, etc.) inférieur à celui qu’ils auraient pu avoir en regard de leur potentiel (p.ex. intelligence),
  • Problèmes avec la justice,
  • Accidents de voiture,
  • Problèmes relationnels,
  • Faible estime de soi,
  • Sentiment de sous-performance.

 


5. Est-ce que ça vaut la peine d’être évalué et traité pour le TDAH ?

Les résultats de la revue systématique des études scientifiques effectuée par Shaw et son équipe en 2012 est claire à ce sujet. Dans cette méta analyse de 351 études réparties dans le monde, les auteurs montrent que peu importe le traitement choisi (pharmacologique, non-pharmacologique ou multimodal), des bénéfices significatifs sont présents chez 72% des personnes TDAH qui sont diagnostiquées et traitées, et ce, tant dans l’enfance, dans l’adolescence qu’à l’âge adulte.  

Plusieurs parents voient leur enfant, adolescent ou jeune adulte ne pas performer selon son potentiel à l’école, avoir des troubles de comportement, être malheureux dans sa vie sociale, se dévaloriser ou vivre une détresse importante (ex. anxiété, dépression). Ils viennent alors consulter pour mieux comprendre la source de ces difficultés et trouver des solutions concrètes pour aider leur enfant. La présence de difficultés d’attention, d’agitation ou d’impulsivité peut expliquer l’ensemble ou une partie des problèmes. La démarche d’évaluation sert souvent de porte d’entrée pour différencier quelle partie des problèmes peut relever ou non d’un TDAH et quelle partie peut être expliquée par le développement cognitif, le langage, l’apprentissage, le développement affectif, d’autres troubles de santé mentale, etc.

Certains adultes qui croient être atteints de TDAH vont consulter car ils se reconnaissent dans les descriptions, signes et symptômes du trouble déficitaire de l'attention avec ou sans impulsivité. Certains ont un proche, souvent un enfant, pour qui le diagnostic et le traitement du TDAH a été bénéfique. Ils chercheront alors à vérifier si les symptômes qu'ils présentent eux-mêmes sont explicables par le TDAH et s'il existe un traitement possible. Plus de la moitié des gens souffrant d'un TDAH vont développer un ou plusieurs problèmes associé(s) (p.ex. trouble d'apprentissage, trouble de l'humeur, anxiété, opposition, traits de personnalité pathologiques et toxicomanie). C'est souvent cet élément qui amène l'individu à consulter.


6. Quels sont les traitements possibles pour le TDAH ?  

Le traitement du TDAH commence d'abord par la confirmation du diagnostic. Il est essentiel que l’enfant, l’adolescent ou l’adulte TDAH ainsi que sa famille et ses proches comprennent ce qu'est le TDAH. Par la suite, plusieurs approches thérapeutiques sont possibles. Toutefois, il importe de se rappeler qu’il n’existe aucun traitement qui permet de guérir du TDAH puisqu’il s’agit d’un trouble neurodéveloppemental chronique et persistant de l’enfance. Les traitements, qu’ils soient pharmacologiques ou non, visent donc à réduire l’intensité des symptômes pour améliorer le fonctionnement.

Ainsi, quand on est atteint de TDAH, on l’est dans la majorité des cas pour toute notre vie. Chaque moment de transition ou période de changement peut nécessiter des adaptations dans nos stratégies de compensation ou une révision de nos choix d’approche thérapeutique (p.ex. refaire le choix d’utiliser ou non une médication ou d’aller chercher de l’aide en coaching spécialisé durant une certaine période de temps). Les principales approches possibles pour le traitement du TDAH sont résumées dans l’encadré ci-dessous.

Principales approches dans le traitement du TDAH

 On regroupe les approches thérapeutiques pour le TDA/H en deux grandes catégories :

  1. Approches pharmacologiques. Il s’agit de consulter un médecin qualifié en TDAH qui pourra effectuer un examen médical et évaluer avec vous la possibilité de mettre en place un traitement à l’aide de médicaments qui peuvent permettre d’atténuer considérablement les symptômes du TDAH et d’améliorer votre fonctionnement quotidien. Le médecin est le seul professionnel qui a le droit de prescrire des médicaments.

Les catégories suivantes de médication sont disponibles au Québec pour le traitement du TDAH.  

Les médicaments psychostimulants

À base d’amphétamines

Dexédrine®

Adderall XR®

Vyvanse®

À base de méthylphénidate

Ritalin®

Biphentin®

Concerta®

Les médicaments non psychostimulants

Inhibiteur sélectif du recaptage de la noradrénaline

Stattera™

Agoniste sélectif des récepteurs adrénergiques

Intuniv XR®

 

Chaque médicament contient des molécules différentes et a ses propres caractéristiques ou particularités ainsi que son propre mécanisme de libération et son propre mécanisme d’action. Leur stratégie de mise en place, les posologies qui seront utilisées, leur durée d’action, leurs possibles effets secondaires et leurs bénéfices potentiels varient donc d’un médicament à l’autre, mais aussi d’une personne à l’autre. Certaines variables individuelles (p.ex. la vitesse à la laquelle une personne métabolise le Vyvanse®) peuvent aussi avoir une influence sur la réponse de chaque personne à ces médicaments.

N’hésitez pas à consulter votre médecin traitant pour obtenir plus d’informations. Il pourra répondre à vos questions ou vous référer vers un médecin qualifié en TDAH. Vous pouvez également visiter le site du CADDRA (www.caddra.ca).

  1. Approches non pharmacologiques.  Elles sont essentielles puisque les études indiquent que 22% à 50% des symptômes du TDA/H persistent même avec une médication (p.ex. Kooij, et al., 2012 ; Moriyama, et al., 2013). 
  • Ateliers psychoéducatifs de groupe : Qu’on utilise ou non une médication, l’apprentissage de certains outils concrets et de certaines techniques est donc essentiel lorsqu’on vit avec un TDAH afin, notamment, de :
    • Contrer la procrastination,
    • Mieux gérer son temps,
    • Mieux s’organiser et mieux planifier (p.ex. grâce à certains outils technologiques, un agenda, etc.),   
    • Mieux gérer son espace (p.ex. papiers) ou ses finances et son budget,
    • Mieux gérer son énergie et ses émotions,
    • Apprendre à résoudre plus efficacement certains problèmes communs associés au TDAH, 
    • Connaitre les accommodements qu’on peut demander à l’école (p.ex. avoir droit à du temps supplémentaire pour faire ses examens, emplacement privilégié en classe) ou au travail (p.ex. avoir un emplacement de travail plus calme, organiser la journée pour pouvoir bouger, etc.,
    • Savoir comment adapter nous-même notre environnement à la maison ou au travail pour faciliter notre fonctionnement quotidien en regard de nos symptômes d’inattention, d’agitation ou d’impulsivité,
    • Connaitre les habitudes de vie (p.ex. sommeil, alimentation, exercice) qui favorisent un meilleur fonctionnement chez les individus TDAH. 

En effet, il n’existe aucun traitement pharmacologique qui nous enseigne comment planifier et s’organiser pour atteindre plus efficacement nos buts dans les délais souhaités. Chez un adulte TDAH ou pour les parents d’un enfant TDAH, il faut souvent une aide extérieure spécialisée pour mieux s’adapter et apprendre les stratégies gagnantes puisque nos habitudes ou notre intuition n’est souvent pas suffisante pour améliorer notre fonctionnement.  

  • Des ateliers psychoéducatifs de groupe permettent aux adultes TDAH d’acquérir des connaissances, des outils concrets et des stratégies permettant de mieux vivre avec leurs symptômes pour améliorer leur fonctionnement quotidien et atteindre plus facilement leurs objectifs de vie. 
  • L’apprentissage de stratégies spécifiquement conçues pour les parents d’un enfant ou un adolescent TDAH permettent de mieux fonctionner à la maison au quotidien, d'avoir une relation parentale de qualité et de favoriser le développement harmonieux de leur enfant.
  • Même les adolescents et les jeunes adultes TDAH qui poursuivre leur scolarité peuvent apprendre de meilleures habiletés d’études et d’organisation pour mieux performer à l’école.
  • Coaching individuel spécialisé en TDAH. Pour certains, les ateliers psychoéducatifs de groupe ne suffisent pas. Ils ont besoin d’un suivi individuel avec un professionnel qualifié qui saura les accompagner de plus près et répondre à leurs besoins spécifiques. Grâce à un tel coaching individuel, ils pourront mettre en place efficacement les accommodements, les stratégies et les outils de compensation pour leurs difficultés d’organisation ou pour leurs symptômes d’inattention, d’agitation et d’impulsivité.                                                                          
  • Ergothérapie. Un suivi en ergothérapie est également possible, surtout lorsque le coaching ne permet pas toutes les améliorations souhaitées. L’ergothérapeute est un professionnel qui offre des services de prévention et de réadaptation, en clinique, à domicile ou en milieu de travail, selon les besoins. Il ou elle évalue l’impact du TDAH sur l’ensemble des activités et des rôles de la personne, ainsi que l’environnement dans lequel la personne évolue. Il se concentre sur la mise en place d’un équilibre occupationnel (restaurer son autonomie dans ses activités quotidiennes, développer ses ressources personnelles, gérer son énergie et graduer ses activités), la résolution des problèmes associés au TDAH dans les activités quotidiennes et socio-professionnelles (accroître ses capacités d’adaptation, gérer son temps et son espace, connaître et respecter ses limites), ainsi que le développement d’une qualité de vie (regagner sa confiance en soi).                                                                                                                                                                                                                                                                          
  • Psychothérapie. Un soutien en psychothérapie peut aussi être proposé, si pertinent. L'approche doit être structurée, concrète et appliquée au quotidien, tant chez l'enfant que chez l'adulte. La psychothérapie est particulièrement utile pour le traitement des troubles associés au TDAH, tels que l'anxiété ou la dépression.
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